Communiqué du groupe Les Républicains,
Les Centristes – Demain Paris !
Conseil de Paris
La Présidente de la région Île-de-France, Valérie Pécresse, a proposé un plan « un métro pour tous » afin de rendre accessibles 13 lignes du métro parisien. Ce projet, sur 20 ans, nécessite un investissement estimé entre 15 et 20 milliards d’euros, reposant sur un financement tripartite de la Région, de l’État et de la Ville de Paris. La Ville serait ainsi amenée à y participer chaque année à hauteur de 300 millions d’euros.
Élus de la Ville de Paris, et engagés pour son accessibilité, nous sommes surpris et choqués par la déclaration de la Maire de Paris, Anne Hidalgo, qui a décliné cette proposition, considérant que [citat] « ce n’est pas notre affaire ». Cela le jour même de l’ouverture des Jeux Paralympiques.
L’accessibilité est autant un objectif qu’une obligation morale – pour faire de Paris une ville véritablement inclusive – et légale – pour répondre aux obligations fixées par la loi handicap du 11 février 2005.
Pour Anne Hidalgo, le financement de ces adaptations l’obligerait à passer par une augmentation des impôts. C’est une vision politique que nous combattons. Les dépenses d’investissement ne sauraient être financées exclusivement par des impôts. Nous déplorons que les socialistes ne parlent jamais d’économies. Pourtant, Paris peut en faire… En voici quelques pistes que nous proposons à la Maire de Paris :
Pour réduire ses dépenses de fonctionnement, tout d’abord, en engageant une rationalisation des subventions afin de s’assurer de leur gestion rigoureuse, qui doit passer par un examen systématique permettant de supprimer ou de réduire les plus inefficaces ou redondantes. La Ville peut en outre assurer une meilleure gestion de ses ressources, et notamment en organisant une rationalisation de ses structures administratives.
Pour mieux orienter ses dépenses d’investissement ensuite. Chaque année, la ville fait le choix de consacrer en moyenne 100 millions d’euros pour des préemptions bien trop coûteuses et une politique de logement qui s’est avérée inefficace. De même, la Cour des Comptes a pointé à de nombreuses reprises le manque de suivi budgétaire des grands projets urbanistiques de la Ville de Paris.
« Quand on veut, on peut »
La preuve en est, Valérie Pécresse a permis ces économies lors de son arrivée à la tête de la Région Ile-de-France. Entre 2015 et 2019, les dépenses de fonctionnement ont été diminuées de 20 %, grâce à un audit complet des subventions accordées aux associations, à la réorganisation des services régionaux et à une gestion rigoureuse des dépenses. Autant de marges financières qui ont permis des investissements massifs dans les transports, la rénovation énergétique, la sécurité et l’éducation.
Ce sont bien deux conceptions philosophiques différentes qui s’affrontent. Madame Hidalgo n’envisage la politique de mise en accessibilité de notre ville que sous le prisme de l’impôt. Pour notre part, élus du groupe Les Républicains, Les Centristes – Demain Paris, nous défendons une gestion rigoureuse de nos dépenses publiques. C’est ce pragmatisme qui manque cruellement à la gestion budgétaire de la Ville de Paris et qui empêche les Parisiens de bénéficier pleinement du budget qu’ils alimentent.
Contact presse : Guillaume GABRIEL — guillaumegabriel@paris.fr